LAURENT METTRAUX
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Danses Suisses
pour piano à quatre mains, M.635 (2003-4)
ÉCOUTER LE PREMIER EXTRAIT (fin du
Ländler) :
ÉCOUTER LE SECOND EXTRAIT (début de la
Polka) :
VOIR LA PARTITION DE CET EXTRAIT
ÉCOUTER LE TROISIÈME EXTRAIT (Danse du
Sauvage) :
VOIR LA PARTITION DE CET EXTRAIT
Interprétation :
Dominique
Derron et Pius Urech, piano
Cette série de six danses se compose des pièces suivantes : Ländler,
Coraules, Polka, Galop des Nains, Totentanz (Danse Macabre) et Danse du
Sauvage. Les trois premières sont écrites sur des thèmes inspirés du folklore
Suisse, tandis que les trois dernières sont d’inspiration plus libre, tout en
se référant à des éléments traditionnels de la Suisse.
La création en a été assurée par les commanditaires, le Duo Pianistique
Dominique Derron et Pius Urech, le 15 juillet 2004, à Neuchâtel.
Durée
approximative de l’œuvre : 15’
Commentaire de l’œuvre par le compositeur :
Composées en 2003-4,
ces 6 Danses Suisses font suite à la proposition du Duo pianistique de
Dominique Derron et Pius Urech d’écrire des pièces de caractère dansant pour
piano à quatre mains. Après m’être inspiré de musiques de différentes
traditions dans d’autres œuvres (musiques d’Extrême-Orient, d’Asie
Centrale, musique Klezmer, etc.), j’ai
eu envie d’explorer quelques thèmes tirés du patrimoine Suisse.
Alors que le Ländler et
la Polka transforment et varient des fragments thématiques qui se rapprochent
de la musique folklorique suisse, la seule pièce proche des motifs originaux
est celle intitulée « Coraules », basée sur des danses gruériennes du
même nom.
Quant aux trois pièces
suivantes, elles s’inspirent à la fois de mouvements de danses pratiquées au 19ème
siècle, sans toutefois se baser sur des thèmes musicaux spécifiques du
folklore, et de sujets se référant à la Suisse : Les Nains, dont l’espèce
la plus connue prolifère dans certains jardins, sont très connus pour leurs
danses joviales et frustres. La Danse Macabre, dont les exemples picturaux
parmi les plus anciens et les plus connus proviennent de Suisse, mettent en
scène des humains de tous âges et de toutes conditions, confrontés à la Mort
qui les entraîne dans sa ronde effroyable et glacée. Le Sauvage enfin, qui figure dans l’imaginaire de nombreux pays
européens sous différentes formes (Feuillus, Velus, Bonhommes Hiver), se
retrouve en Suisse, également sous diverses métamorphoses, parmi lesquelles les
terrifiants masques du Lötschental.
Laurent Mettraux, 17 juin 2004